Les ballerines bleues, de Catherine Lang (note de lecture)

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À propos de la genèse du livre (interview la rentée des indés Iggybook) :

Quelle a été votre source d’inspiration, l’évènement qui vous a poussé à écrire ce livre ?

Mes sources d’inspiration sont multiples. Tout d’abord, je connais un peu le Sud-Ouest pour y avoir habité. J’avais écrit par ailleurs un texte où deux évènements se téléscopaient, un drame qui a secoué le monde il y a un peu plus de dix ans et un second, survenant dans la vie d’un seul homme, le même jour. Je trouvais ce rapprochement intéressant, non que les faits et la gravité soient comparables, et cela n’enlève rien à l’horreur du premier, mais je me suis posée la question de ce regard que l’on porte sur les évènements, à plusieurs niveaux, en fonction de sa propre implication dans l’un ou l’autre et de ce que l’on est en train de vivre. Enfin, je suis une lectrice de romans policiers et je voulais tenter l’expérience.

J’ai d’autres sources d’inspiration, mais celles-ci sont plus ou moins conscientes. Je m’attache à raconter des histoires ancrées dans le monde d’aujourd’hui, tenter de dire le réel, la plupart du temps, mais cela reste toujours de la fiction. Dans mes livres, il n’y a pas de héros, juste des êtres humains.

L’auteur : source  amazon

Du chaud, du froid, du glaçant même, du brûlant parfois, des objets littéraires qui explorent la nature humaine et le monde d’aujourd’hui, qui expérimentent différentes formes d’écriture.
Pour en savoir plus, blog de l’auteur : http://ecrivayon.over-blog.comsaluer : la prise de risque de l’auteur qui s’aventure sur des pistes littéraires atypiques.Une écriture expérimentale, dépouillée à l’extrême, faisant la part belle aux images, dans un style qui pourra dérouter les amateurs de récits « classiques ».
Catherine elle écrit des bouquins, C’est sa bouche de lavage dans les rues en pente de son cerveau. C’est comme un torrent, mais un torrent de rigole : c’est dramatique et dérisoire.
Ça circule, ça vit, ça palpite… à toute allure mais comme si le temps était suspendu à la fois…Elle démastique, elle ventile, c’est du lourd, c’est du sec, c’est sans gras ! Je n’aimerais pas tomber sous le laser de cette femme-là. Catherine LANG parle de nous, un peu, beaucoup, sans en avoir l’air, en appuyant juste où ça fait mal.

Le livre :

Un roman policier sous forme épistolaire : un genre à lui tout seul !
Ludovic est en prison. C’est l’occasion pour lui d’écrire à sa fille unique, qu’il n’a pas vue depuis longtemps. Tout au long de ses lettres, il va raconter ce qu’il lui est arrivé, pourquoi il se retrouve dans cette maison d’arrêt dans la région bordelaise, lui qui habite Paris. Il va revenir sur son passé, essayer de renouer des liens avec sa fille. Et tenter de comprendre qui est la femme aux ballerines bleues morte sur la dune du Pilat un soir de septembre. (sur amazon)

Ma lecture :

Remarquable (5/5) : j’ai adoré ce livre dont je regrette d’avoir terminé la lecture. Remarquable, il l’est de par la forme assez désuète du roman par lettres. Ensuite, par la construction de cette intrique qui se révèle peu à peu. Remarquable, par le déroulement de l’action, à rebours, et surtout par le ton intime des lettres, de ce mode d’expression où, débarrassé du regard social, on laisse enfin échapper des paroles de profondeur et de vérité, sans le moindre interstice entre soi et soi. Je vous recommande vivement ce livre.

Le livre existe en eBook et papier.

5 réflexions sur “Les ballerines bleues, de Catherine Lang (note de lecture)

  1. Claude bonjour, je te remercie d’avoir écrit cette chronique sur le livre de Catherine. J’aime beaucoup ses livres qui, le plus souvent, effectivement sont surprenants. Mais Catherine connait les finesses de l’âme même des plus glaçants. Ç’est vrai que quand on en entreprend la lecture, on peut être au depart dérouté. Je trouve que ta façon d’exprimer ton avis est tout à fait juste :  » prise de risque de l’auteur qui s’aventure sur des pistes littéraires atypiques.Une écriture expérimentale, dépouillée à l’extrême, faisant la part belle aux images, dans un style qui pourra dérouter les amateurs de récits classiques « .

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