
L’une de mes très nombreuses poésies sur La Mare (plus de 90) ( ICI ), sur atramenta.net
Soir, fin de séance de dédicaces.
Bloqué encore au stand pour quelque temps.
Ma pensée vole vers toi, fugace
Car loin, j’aime à t’imaginer pourtant.
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Oui, ma mare, c’est soudain à toi que je pense.
Tu dois, là-bas, doucement t’endormir, lasse.
La nuit de décembre, à sa tombée, t’embrasse,
Moi je rêve au spectacle qu’alors, grise, tu lances.
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Canards et canetons ont dû regagner l’île,
Trouver abri sous quelque frondaison,
Reprendre vigueur pour des demains-foison,
Dès qu’un nouveau jour leur illuminera pupilles.
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Et la vie lentement reprendra.
Oiseaux de pépier ; vent les feuilles d’agiter ;
Cascatelle d’éblouir l’œil de ses remous ;
Le temps auprès de toi de s’écouler, bien doux ;
Mamans et enfants à ton pourtour de se promener ;
La vie entière de redémarrer, cahin-caha.
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Comme il se doit !
(illustration : pixabay ; betidraws)