Vous, nos sœurs de miséricorde déchues,
Vous, giflées, humiliées et battues,
Venues au tapin par vice ou plutôt nécessité,
Vous êtes aux hommes souffrants une issue
À leurs maux, un refuge, voire de tendresse un halo.
On vous blâme, on vous moque,
Parfois en secret on vous rêve, on vous envie.
Où trouvez vous cette force de roc
Qui vous permet de supporter la vie ?
Car vous n’êtes, portée à l’extrême, pour notre engeance
Que simple illustration de sa sexo-dépendance.
On n’aime voir chez les autres ses propres « défauts »,
On en vilipende la caricature, la même chose, en plus gros.
Claude tu les défends si bien ces « filles de joie » ! ces
« Belles qui n’ont pas su éviter les pièges tendus
Du Dieu Sexe, à leur beauté angélique de naguère,
Esclaves à la solde de tristes sires, des vendus
Sans foi ni loi œuvrant dans l’ombre de Lucifer ! »
(extrait de ma défense en écho à la tienne !)
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Joli plaidoyer, Marilaine. Merci.
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Coucou Claude !
L’apologie du sexe tarifé pourrait bien tomber sous le coup de la Loi !
Comme il n’y a plus de proxénètes (officiels), c’est maintenant le Client qui est poursuivi !
Et quand les Députés harcèlent, forts de leur immunité, ils menacent de saisir la Justice !
Dans quel Etat j’erre ?
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Mon texte n’est pas une apologie, mais un constat.
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C’est éternel….
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