Avis de Christine Brunet, auteur, sur ma trilogie aux éditions Chloé des Lys

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Ces 3 livres :Saisons d’une passion ; Léna, une rencontre, Toi-Nous sont parus entre 2007 et 2009. Ils n’ont aucune suite entre eux et se lisent séparément, chacun racontant une histoire individuelle. La parenté est d’une part celle du thème : la passion amoureuse vue par un homme dans la relation homme-femme, et d’autre part celle de la forme : chaque livre mêle le récit, les poèmes en vers libres et le journal intime (cependant la structure de leur association est à chaque fois différente).

Avis de Christine Brunet, auteur de thriller :

« Je suis à quelques heures de mon départ en vacances et, comme un fait exprès, je reçois deux livres de Claude Colson.

Je laisse tout tomber et j’ouvre Saisons d’une passion Je lis et lis puis, incapable d’arrêter ma lecture, je poursuis dans la foulée par Lena, une rencontre… J’ai commencé… J’ai besoin d’aller jusqu’au bout.

1er avril: FIN… « Comment ça, FIN ? Ah non, ça, c’est pas possible! »

Je m’insurge puis je me dis que j’ai dû rater quelque chose… Je tourne les pages… Rien… Non, c’est bien fini ! Je n’en reviens pas.

Qu’est-ce que je fais  à présent ? Une fiche de lecture ? Deux ? Non, une seule, parce que Lena est le prolongement naturel de Saisons d’une passion, plus pudique, plus intellectuel… « Saisons » emporte par les mots, les rythmes, les non-dits… Lena prend aux tripes… Le journal intime de la fin est spontané, sans fard, expéditif, pour donner de cet amour une image de sincérité poignante. Ses mots pourraient être les miens, les vôtres : je m’insurge, je grince des dents, je comprend, j’accompagne…(*)

Alors, des fiches de lecture ? Pour quoi faire ? Ces textes, on les vit, on les ressent et puis c’est tout… Je ne veux pas parler des poésies, des styles différents, de la qualité littéraire : d’autres l’ont fait avant moi… Parler de l’histoire ? Comme si cette intimité se racontait !

Et un peu comme Bruno, puis Jean-Yves qui ne parvient pas à tourner la page, à se lier à nouveau, à lâcher le stylo qu’elle lui a offert pour écrire, décrire, s’épancher, je n’ai pas envie de fermer le livre, de lire le mot « fin » de ce 1er avril…

Et lorsque je m’y résous, je jette un oeil sur la pile de livres à lire puis je détourne le regard : non… J’ai besoin d’attendre pour ouvrir le prochain…

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« Je ferme le dernier livre de Claude Colson, Toi-Nous, avec, dans la bouche, un petit goût d’amertume… et d’échec. Je vous sens lever un sourcil interrogatif…

Vous vous méprenez ! Il ne s’agit pas là d’un échec de l’auteur… mais de l’échec d’une vie, celle d’Yves. Alors que dans Lena, Bruno se rebiffe, s’insurge, crie son mal être et son incompréhension, Yves espère, tente l’expérience qui s’offre à lui mais reste en retrait et analyse : il a mûri.

Il a compris, s’implique mais garde son individualisme et sa lucidité. Ses coups de gueule sont désormais contenus même si la passion est là, prête à déployer ses tentacules.

Au gré de son état d’âme, les mots jaillissent, bouillonnent ou étouffent, engluent, tourmentent. Aux couleurs éclatantes de l’espoir et du désir se substituent peu à peu le gris du doute, le noir de la rancoeur, de la résignation puis de la solitude.

Toi-Nous… C’est d’abord Toi puis Nous puis Moi… Fatalité d’un échec programmé ? Ou éternel recommencement parce que l’Humain ne peut se satisfaire du singulier ? La réponse est dans chacune de ses pages… derrière chacun de ses mots…Toi-nous se lit d’une seule traite, au rythme des soubresauts de deux vies qui espèrent, hésitent et se déchirent sans parvenir à ne faire qu’une.   « 

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(*) autre différence entre Saisons et Léna relevée par François Martini, auteur : Léna a l’avantage sur Saisons de proposer quelques éclaircies dans un paysage amoureux très sombre.

4 réflexions sur “Avis de Christine Brunet, auteur, sur ma trilogie aux éditions Chloé des Lys

  1. J’ai eu le plaisir de lire cette trilogie dès sa parution, entre 2007 et 2009. C’est à cette époque que j’ai connu Claude, au travers d’un blog que nous fréquentions tous les deux.
    J’ai particulièrement aimé cette trilogie, qui reflète bien les tourments de la passion, sujet inépuisable !

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  2. Un avis de lectrice sur le livre 1 : Saisons d’une passion
    « (j’enlève les éléments plus personnels)
    « …
    Lorsqu’on vit soi-même une passion, au rythme d’un  »grand huit », une fois au creux de la vague on essaie de se plonger dans la passion de quelqu’un d’autre pour voir si on souffre  »pareil ». C’est ce que j’ai fait. J’ai lu vos pages en quelques heures et je me suis sentie alternativement à la place d’Hugo et de Florence.
    Finalement je crois que j’ai vécu cette passion à la manière d’Hugo.
    J’avais toujours l’espoir d’un nouveau départ après la rupture qui déchire…
    Au bout de ma lecture, la personne a ressurgi, drôle non?

    Vos poèmes, je les ai gardés pour la fin. C’est ainsi qu’on peut lire votre livre, dans le désordre.Le relire aussi.
    Alors, je ne sais pas encore jusqu’où mène la passion mais merci d’avoir partagé la votre et de dévoiler vos sentiments profonds.
    Tous les hommes ne se révèlent pas aussi facilement à la personne qu’ils aiment.
    Je vous souhaite de continuer à trouver l’inspiration mais je crois que c’est bien parti.

    A chacun sa saison … »

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