VITA FUGIT
( à M.-J.)
Toi, la parente
Que la vie m’a apportée
Telle une farce, le premier avril
Et qu’ insouciante, insolente,
Elle m’a laissée presque une année.
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Toi que la vie a mise quasi en exil
Par maladie et souffrance,
Toi, un peu côtoyée en enfance
Puis retrouvée, des lustres et lustres après,
Toi, bien loin, alors par deux fois rencontrée,
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Comme prévu, hélas, t’en es allée
Bien jeune, emportant la part de secret
Qu’avec moi tu cherchais à comprendre.
Toi, l’Inattendue, la Donnée, la Rendue,
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Je pense, en ce jour malheureux, à tes cendres.
Il y a plus que des cendres. Il y a les questions, l’énergie, la tristesse, les échanges. Passés, oui. Mais qui ont semé dans le présent
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Bien entendu, Edmée ; simple allusion à la cérémonie d’incinération d’aujourd’hui.
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