Un ciel indigo
Tente de diluer
Le rougeoiement-héros
Qui résiste muet
Pour buter, en bleu mourant,
Å l’orangé des confins ardents.
C’est – prophétique – l’annonce du vent.
La ville, en blanc manteau,
Éblouissant, lance ses bras décharnés,
Cherche à griffer là-haut
Le repos, depuis longtemps rêvé.
Un ciel indigo plein de rougeoiements mordorés, qui dépasse le simple champ visuel, tant l’harmonie entre le sens des mots et l’expressivité des images fait battre le cœur bleui de la nuit ! Et des confins ardents, insaisissables, que vous avez parfaitement su approcher avec vos yeux de poète et apprivoiser avec votre âme sensible.
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Merci, Yannig. J’ai visité sur votre blog quelques unes de vos jolies productions. Les miennes, modestes, sont plutôt sur atramenta.net.
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Magnifique: « C’est – prophétique – l’annonce du vent. » qui coupe le poème comme un souffle, on ferme les yeux à la fin de la lecture, on voit les couleurs et on sent la brise
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Pourtant j’ai fait ça sans conviction, presque à la va-vite, mais il est vrai que j’écris toujours au premier jet, sans véritable retravail. Merci. T’ai mis un Mp sur FB.
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J’écris aussi un peu de la même façon
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