Je dois préciser que j’écris depuis 1995, que 8 de mes livres sont édités. Puis pour le 9 ème, dix-neuf ans après, je me suis décidé à écrire directement sur ordinateur. je ne croyais pas que ce serait possible, et puis… La vie se charge de mettre à mal bien des certitudes.
Je voulais surtout m’éviter le côté fastidieux du recopiage, même s’il permet de faire des corrections.
J’étais, de la même façon, inconditionnel de la lecture du livre papier et puis, considérant le facteur prix d’une part, que trois de mes livres existent aussi en version numérique d’autre part, je viens de sauter le pas et de me faire offrir une liseuse pour Noël.
Bon, elle vient d’arriver et soyons honnête, je ne sais pas encore la faire fonctionner, il faut que je règle l’aspect administratif (changement de nom de l’enregistrement) etc, mais ça va venir très vite. Dès que vais m’y mettre.
Un autre facteur incitatif a été que deux de mes éditeurs sont des éditeurs d’abord numériques, même s’ils proposent aussi, en complément, une possibilité d’avoir une version papier : les éditions Clément, et les éditions Hélène Jacob. (Mon troisième livre existant également en ebook est paru aux éditions de la Rémanence).
J’ai même commencé à lire des ebooks sur ordinateur et, vite, j’ai été tenté d’essayer la liseuse, c’est (presque) chose faite. 🙂
Quelques données intéressantes sur le numérique en France :
J’ai entendu, fin novembre, à la radio débat sur ce sujet, avec 2 agents littéraires : le numérique représenterait actuellement en France à peine 5% des publications, tous genres confondus (publications juridiques etc) et en littérature de 0,5 à 1,5 %, selon les années. (25% aux Etats-unis – je ne sais s’ils parlaient, là aussi, de toutes publications ou de la seule littérature). Cependant, en France, la;progression du numérique serait rapide : 20% par an.
Ajout de mars 2015 à cet article de fin décembre 2014 :
Entendu à la radio, à l’occasion du salon du livre, des déclarations de Vincent Montagne, président du SNL et de Media Participations : « la progression cette année [2014]est rapide, de 50% et atteint 4% (ndlr en littérature). Certains éditeurs font déjà plus de la moitié de leur production en numérique. La France a 5 ans de retard sur les USA et pourrait se diriger vers ce taux qui est le leur : 25% ».
voilà, 20%, c’est ce que je lis ici et ailleurs. le numérique progresse, tu ne peux le laisser de côté. d’ailleurs, maman y songe et elle est âgée de 73 ans. comme quoi…
bonne chance dans ce format
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Merci de ta remarque. 20%, c’est la progression annuelle de cette part encore bien petite sur l’ensemble.
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