Eh oui, ce dixième livre et cinquième roman de mon cru est sorti en mars… déjà. Il pourrait faire partie de votre sélection de lectures de vacances car il mêle distraction et réflexion, en particulier pour celles et ceux qui approchent de la retraite ou qui connaissent des personnes confrontées au passage vers cette nouvelle étape de la vie.
C’est un roman, une fiction donc, mais la première partie est largement inspirée du vécu. Le reste, je vous laisse le découvrir. 🙂
MD en a dit : « un livre agréable à lire, qui s’apparente en partie à un roman rose mais qui n’exclut pas le ton sérieux et les références culturelles quand la situation s’y prête.
La présentation des personnages s’accompagne d’une réflexion très lucide sur la vie de retraité et le vieillissement qui s’appuie vraisemblablement sur le vécu de l’auteur.
Loin de tomber dans le pessimisme, la suite de l’histoire nous entraîne dans une succession animée et joyeuse d’événements qui mène à une issue heureuse : pour certains, une retraite s’annonçant morose et délétère peut finalement se révéler en tant que départ d’une nouvelle vie.
Bien sûr, dans la vraie vie les histoires n’ont pas toujours un tel dénouement.
Mais n’est-ce pas l’intérêt d’un roman que de présenter de belles histoires qui sont des portes vers le rêve ? »
C’est là une lecture. Chacun peut faire la sienne car un livre, une fois écrit, appartient aux lecteurs
NOUVEL EXTRAIT : …
. Le dîner prévu par Sonia fut repoussé, puis ce fut la naissance du fils, qu’ils prénommèrent Charles, la fin de l’année scolaire avec son cortège d’examens et d’obligations de jury et surveillances. Bref, tous étant passablement pris, ils convinrent qu’il aurait lieu après la rentrée et le voyage à Munich.
En compensation, pour ainsi dire, Sonia invita Michel un week-end proche de leur retour.
Il arriva, endimanché, rasé de près, avec un immense bouquet de fleurs coupées à la main.
Hé bien, qu’est-ce qu’il lui arrive, je ne reconnais plus ce vieil ours ? se dit-elle en lui ouvrant, avec Max sur ses talons.
- Salut, vieux compère ! T’es beau comme un camion tout neuf. Tu comptes draguer ma femme ?
- Max, dois-je une fois de plus te faire remarquer un que nous ne sommes pas mariés et deux que je ne t’appartiens pas !
- Dois-je prendre ta première remarque pour une demande officielle ?
- Je sais bien que les temps changent, mais c’est encore à l’homme de formuler cela, non ? J’ajoute immédiatement que je te prie de surtout ne pas le faire : j’aime bien mieux mon indépendance !
- Tu as raison, moi non plus je ne supporterais pas d’être soi-disant attaché par une signature sur un bout de papier.
- Bon, vous arrêtez votre cirque vous deux ! Je connais déjà le numéro par cœur. Servez-moi plutôt un truc frais, un diabolo fraise par exemple ou quelque chose du genre.
- Tiens, c’est fini le pastis ? T’es malade ou quoi ?
- Pas du tout, j’ai dû être à peu près sobre durant le voyage et ça m’a fait grand bien, je sens bien plus en forme, alors j’essaie de continuer un peu. Ça ne m’empêchera pas de boire un bon verre de vin au repas, Max ou même deux, pas beaucoup plus…. J’espère que t’as de quoi.
Je nous ai apporté un Pessac-Léognan 2005, année exceptionnelle en Bordelais. Il ne devrait pas te déplaire avec ce que ma compagne – n’est-ce pas , Madame, nous réserve : ses succulents pigeons aux petits pois…/
D’autres extraits figurent déjà sur ce blog (https://claudecolson.com/2019/01/ ; https://claudecolson.com/2018/10/15/10-ieme-livre-et-5-ieme-roman-bientot/) et un autre sur le site des éditions la P’tite Hélène.
Le prix public du livre papier est de 16 euros. Il vous attend. 😉
en librairie (ISBN 978 29307 387 58) ou en me le commandant, dédicacé ou non) à monilet@wanadoo.fr
c-à-d chez son éditeur, le commander en librairie ou m’en réclamer un exemplaire (dédicacé ou non) à monilet@wanadoo.fr