49 ième pièce de ma collection « La mare » sur atramenta.net
LA MARE EN MAGIE D’HIVER
Ce froid lundi de janvier,
Un mince glacis t’a enserrée,
Ô ma mare. À toi fort bien il sied,
Contrairement à la peau sur le lait.
———————————————–
Il emprisonne peut-être les rêves d’été
Que tu susurres aux colverts égarés,
Nageant, nageottant aux espaces non sertis
Que, çà et là, encore on peut trouver ici.
———————————————-
Peu à peu, soleil de 14 heures te libère,
L’essaie du moins ; échouera cependant aux lisières
Qui derechef la glace vers le centre enverront
Car, avec l’heure venant, s’intensifieront,
Implacables, les frimas de saison.
————————————————
Pour l’heure, à contre-jour, lumière se reflète
Sur ton carcan gelé,
Créant à ses aspérités,
Oh mon Dieu – splendide fête –
D’innombrables vaguelettes de feu.
————————————————————-
Et par dessus tout ça, la cascatelle murmure,
Avant d’être , elle aussi, prise par la froidure.
L’hiver et sa couche de glace semblent ici un cristal protecteur et bienveillant, un reflet miroir qui isole en attendant qu’il soit temps de céder la place aux fontes printanières…
J’aimeJ’aime
Merci, chère Edmée. Pour moi, ce lieu est magique … et en toutes saisons.
J’aimeJ’aime
Comme elle est belle ta mare avec tes mots, mon cher Claude ! Près de chez moi (en ville) coule un canal assez large, où des couples de colverts ont pris leurs habitudes. Je les observe attentivement lors de ma petite promenade quotidienne et ils m’apprennent beaucoup de la sagesse des animaux « sauvages » par rapport à la férocité humaine…
J’aimeJ’aime
Merci, ami. Eh oui, la nature nous apprend sans cesse l’humilité.
J’aimeJ’aime