Sur Babelio :
Nojoud Ali
Delphine Minoui (collaborateur)
Éditeur : MICHEL LAFON (22/01/2009)
Ce livre est l’histoire vraie d’une petite Yéménite qui a osé défier l’archaïsme des traditions de son pays en demandant le divorce. Et en l’obtenant !Une première dans ce pays du sud de la péninsule arabique, où plus de la moitié des filles sont mariées avant d’avoir dix-huit ans. Son courage a été largement salué par la presse internationale et son parcours a ému le monde entier.
Passée du statut de victime anonyme à celui d’héroïne, elle raconte aujourd’hui son histoire. Pour briser le silence. Pour encourager les autres petites filles de son âge à ne pas tomber dans le même piège qu’elle.
Daprès le site 7 sur 7.be, une info de 2013 : « Le livre de son histoire a été écrit par Delphine Minoui et publié en France, puis traduit dans 16 langues et vendu dans 35 pays. L’éditeur, Michel Lafon, était d’accord pour verser 1.000 dollars par mois au père, Ali Mohammed al-Ahdel, jusqu’aux 18 ans de la fille. Une grande maison a également été achetée pour la famille et un fonds est versé directement à l’école pour sa scolarité.
Seulement voilà, Nojoud a déclaré qu’elle n’avait pas touché un centime de l’argent versé à son père. Elle a indiqué que son père louait le premier étage de la maison à une autre famille. « Il m’a demandé de partir et d’aller vivre avec mon grand frère dans sa miniscule maison ».
Sa soeur, Haifa Ali, a récemment été fiancée à un homme qu’elle ne connaît pas. « Je ne veux pas me marier. J’ai très peur parce que la dot a déjà été payée et je veux continuer ma scolarité ».
Haifa est interrompue par Nojoud, sa colère dépassant sa timidité: « Je ne laisserai pas ça passer. Je parlerai à un maximum de journalistes et d’avocats. Tout cela est illégal. »
Le père a refusé de parler au Guardian mais l’éditeur dit tenter de rectifier la situation. « Légalement, nous ne pouvons pas payer Nojoud directement au Yémen et il est parfois très difficile de savoir ce qu’il se passe depuis la France », a déclaré Margaux Mersie, représentante des éditions Michel Lafon. « Le problème est que beaucoup de juges soutiennent le père ».
La fille est déterminée à aller étudier en Angleterre pour devenir avocate. « Comparée aux rêves, la réalité est parfois cruelle. Mais la vie nous réserve parfois de belles surprises », conclut la jeune fille, avec une maturité surprenante. »
Je me « méfie » quand même un peu. Trop c’est trop. Comment une fille de dix, ou même quinze ans, pourrait-elle s’opposer à toute une culture si elle n’est pas instrumentalisée par d’autres sous couvert de « l’aider »?
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À la lecture, il ne semble pas mais à voir…
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