Enfonçons quelques portes ouvertes ; ça peut faire du bien (ça fait aussi moins mal à l’épaule) !
Quand on voit, dans ce qu’on nomme la droite, la cascade de ralliements tardifs au « champion » dont on croit qu’il a le vent en poupe, fût-ce au prix de reniements, quand on voit, dans ce qu’on nomme la gauche, actuellement aux affaires, des ex-ministres tirer à vue sur une politique qu’ils ont contribué à mener, quand également– dans un gouvernement qui en appelle à la cohérence et la cohésion – on voit la cacophonie régner publiquement, quand dans les deux camps les candidats à la candidature pullulent, à 8 mois de l’échéance, candidats qui bien entendu ont tous de grandes idées pour la France, on ne peut plus guère s’étonner :
– que les Français se détournent des partis installés ou de la politique en général, devenue largement non-crédible et incantatoire, se réduisant souvent à des promesses non tenues. Oui, je sais, il y a , a eu et il y aura la crise…
– que l’abstention progresse à folle allure.
– que la démocratie représentative soit mise en doute et ne satisfasse plus grand monde.
– qu’on ait tendance à se dire que le gâteau du « pouvoir » (pas tellement celui de faire, semble-t-il) est terriblement alléchant et que le terrain politique devienne le simple champ clos des affrontements des ambitions personnelles, pour certains même du Grand-Guignol.
C’était ma minute morose du vendredi. Puisse-t-elle ne pas durer éternellement !
( je souhaite que cet état d’âme ne donne pas lieu à échanges d’invectives entre partisans divers.)
sois pas triste Jean-Claude, garde le point de vue de Sirius, on va rigoler.
Jacques
J’aimeJ’aime
On aura au moins ça. 🙂
J’aimeJ’aime
Un rayon de soleil quand même dans cette journée morose : les arrêtés anti-burkini sont priés d’aller se rhabiller !
J’aimeJ’aime
Merci d’avoir lu ce billet, l’ami. Pour le reste, je suis persuadé qu’on est loin d’en avoir fini.
J’aimeJ’aime