« Quelle époque ! Quelles moeurs ! (Ô tempora ! Ô mores !)

Guignol

Enfonçons quelques portes ouvertes ; ça peut faire du bien (ça fait aussi moins mal à l’épaule) !

Quand on voit, dans ce qu’on nomme la droite, la cascade de ralliements tardifs au « champion » dont on croit qu’il a le vent en poupe, fût-ce au prix de reniements, quand on voit, dans ce qu’on nomme la gauche, actuellement aux affaires, des ex-ministres tirer à vue sur une politique qu’ils ont contribué à mener, quand également– dans un gouvernement qui en appelle à la cohérence et la cohésion – on voit la cacophonie régner publiquement, quand dans les deux camps les candidats à la candidature pullulent, à 8 mois de l’échéance, candidats qui bien entendu ont tous de grandes idées pour la France, on ne peut plus guère s’étonner :

– que les Français se détournent des partis installés ou de la politique en général, devenue largement non-crédible et incantatoire, se réduisant souvent à des promesses non tenues. Oui, je sais, il y a , a eu et il y aura la crise…
– que l’abstention progresse à folle allure.
– que la démocratie représentative soit mise en doute et ne satisfasse plus grand monde.
– qu’on ait tendance à se dire que le gâteau du « pouvoir » (pas tellement celui de faire, semble-t-il) est terriblement alléchant et que le terrain politique devienne le simple champ clos des affrontements des ambitions personnelles, pour certains même du Grand-Guignol.

C’était ma minute morose du vendredi. Puisse-t-elle ne pas durer éternellement !

( je souhaite que cet état d’âme ne donne pas lieu à échanges d’invectives entre partisans divers.)

 

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