Livre 4 : La petite boutique des sentiments.(roman court) ex Malgré tout, 2012)

 

Roman sentimental.

Paru en 2012 sous le titre « Malgré tout », » La petite boutique des sentiments » a été réédité en 2017 par les éditions Bernardiennes)

Résumé :
Un homme, une femme.
Lui est veuf, elle en couple.
Une rencontre fortuite et leurs vies basculent.
Une histoire de passion amoureuse, banale somme toute, ou presque ? Pas si simple… : leur rapprochement va les amener à remettre en question tous leurs repères dans l’existence.
Trouveront-ils un nouvel équilibre ? A vous de le découvrir…

Présentation :

 

Le livre a pour problématique l’identité de l’individu, mesurée à l’aune de sa révélation dans la rencontre amoureuse, avec ici, en plus, quelques aléas identitaires posant des problèmes plus vastes, tant pour soi-même qu’également au sein du groupe( ce dernier aspect étant non central dans l’histoire).

Il aborde le sujet délicat de l’’orientation sexuelle, en mettant en scène deux personnages d’âge mûr dont la vie se retrouve soudain chamboulée par leur rencontre. Le choix d’’un narrateur omniscient  donne accès aux hésitations, aux questionnements, aux peurs de ces deux êtres.

Au final, ce qui importe c’est la personne elle-même et non telle ou telle de ses caractéristiques, même sexuelles, dimension pourtant fondamentale de l’individu. Charline et Michel prennent ici un risque mais dans toute histoire amoureuse, c’est bien le cas.

Beaucoup d’interrogations sont soulevées  dans ce récit, mais de façon non didactique, au fil d’une l’histoire romancée, et de la réflexion du lecteur.

 

La fin reste ouverte pour permettre à chacun de tirer ses propres conclusions : le choix des personnages est certes un acte de foi, mais aussi un pari pour le moins audacieux, risqué diraient certains.

Un texte qui se presente en plaidoyer pour la tolérance.

 

L’avis des lecteurs :
« Un texte aisé à lire et vivant » (O. C.)
« Vous lirez ce livre certainement d’une traite. Il n’y a pas de suspense à proprement parler, mais un fil invisible vous empêchera de le refermer avant la fin. » (J-F C.)
« Une chanson d’amour, douce comme une caresse, tendre comme un baiser. Toute la poésie de l’auteur s’y retrouve, avec sa délicatesse accoutumée. » (G. R.)
 « C’est un petit roman qui se lit très vite, non seulement parce qu’il est court, mais que le style s’y prête, alerte et sans ambages. Et puis, on s’attache à ces deux personnages, solitaires et désireux de changer de vie. 
L’histoire est simple, finalement, celle d’un coup de foudre qui balaie des quotidiens. Michel et Charline y font face avec plus ou moins de souplesse. J’aurais presque aimé que le texte soit plus long, que l’on passe plus de temps, en compagnie de ces amants. » (Coline)le 05/03/2018 :

Sympa de recevoir aujourd’hui cet avis de Laetitia, auteur elle-même, sur mon roman sentimental « La petite boutique des sentiments » (ed. Bernardiennes) :
« Bonjour, Claude,je viens de finir votre livre que j’ai trouvé très bien 🙂 ce livre m’a emportée dans les coulisses de l’Amour 🙂 Vous donnez l’envie au lecteur de tourner les pages 🙂 bravo ! et merci à vous. »
Merci à elle également pour ce retour.
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C. 16/03/2018 :
« Je viens de terminer La petite boutique des sentiments et bien sûr, suis étonnée du choix de cette héroïne… [de son orientation sexuelle]. Je ne sais pas si cette situation est possible dans la vraie vie. Très bien écrit en tout cas. « 

 

Extrait :

1
Le ballon roula aux pieds de Michel qui était en train de s’essuyer dans sa grande serviette de plage. Rapide, il le saisit et laissa venir vers lui les deux petits garçons .
— On peut l’récupérer, M’sieur, dit le plus rond des deux, qui avait aussi l’air le plus déluré.
L’autre, impressionné, restait à trois pas.
— Si je vous disais non, que feriez-vous ?
Il avait pris un air sévère.
— Z’avez pas l’droit, M’sieur, c’est notre ballon. Maman, maman, le monsieur nous a pris notre ballon.
La dame en question, une jolie brunette sourit à Michel. Elle observait la scène depuis quelques instants et avait bien vu qu’il ne faisait que les taquiner.
— Est-ce que vous le lui avez demandé poliment au moins ? Vous êtes-vous excusés de l’avoir dérangé ? Non, je suppose, alors faites-le et vite.
— Bonsoir, Madame, je crois que ce ne sera pas nécessaire. Je pense qu’ils ont compris.
Et il leur rendit leur jouet préféré.
— Merci M’sieur, excusez-nous.
— Vous voyez, ça sert toujours d’être poli, dit la dame avec un dernier sourire à Michel,tout en récupérant ses deux gamins. Allez, on y va, papa doit nous attendre à présent.
Après un « au revoir, Monsieur » que ses enfants reprirent en écho, elle entreprit de quitter la plage. Il était déjà plus de dix-huit heures et il commençait à faire moins chaud.Un petit vent se levait et le sable soulevé venait fouetter désagréablement les mollets des estivants, de moins en moins nombreux sur les lieux.
Resté seul, Michel finit de se sécher et rassembla ses affaires avant de prendre le chemin de l’hôtel.
Il pensa : « Qu’est-ce qui me prend ? Je suis en manque ? Me servir de prétexte pour aborder cette inconnue ! Bon, ok, elle m’a plu mais il faut que je me surveille. Allez,Michel, c’est pas grave ! », se dit-
il dans un sourire pour lui-même.
2
— Monsieur Précaut, s’il vous plaît, un message pour vous !
Le réceptionniste s’avança vers Michel, qui venait d’entrer, et il lui remit un papier : «Rappeler le collège d’urgence, en rapport avec votre emploi du temps de l’an prochain,03 27 35 1. 7.»
— Merci beaucoup de me l’avoir transmis ; bonne fin d’après-midi !
Ses yeux tombèrent à nouveau sur le papier. « Ah la la, pensa-t-il agacé ; même sur mon lieu de vacances, je verrai ça demain. »
C’était le dix juillet et Michel se trouvaità l’aube de son avant-dernière année d’enseignement. Fatigué par trente-cinq ans d’exercice de son métier de professeur de chimie, il n’aspirait à présent qu’à se diriger tranquillement vers les douces rives de la retraite.
Il les entrevoyait et commençait à s’y préparer …/
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AVIS de MJDS, le 24 sept 2019 : «  »Malgré tout » devenu « La petite boutique des sentiments »
de Claude Colson

C’est comme ça, lorsqu’on change d’éditeur, faut changer la couverture et parfois le titre.
Comme pour les romans de l’ami Henri,
La maison d’en face est devenue l’aile du Concombre
Le Jubilé affiche des moutons….

Et moi j’ai toujours la version antérieure.

Bref, j’en reviens à mes moutons, ceux de l’ami Claude…, Claude, un poète romantique, spécialiste des romans courts.

J’avais bien besoin d’un roman vite lu, pas tout-à-fait « À l’eau de rose », mais plein de bons sentiments, avec une écriture fluide qui coule comme l’eau de source, sur le coeur, et jusqu’à l’âme.

Je l’ai lu en deux soirées et j’avais gardé les derniers chapitres pour ce matin.
J’appréhendais la fin de l’histoire et j’avais sommeil.

Ce matin, voilà, c’est fait mais je ne vous dirai rien de l’histoire.
C’est tendre, doux, surprenant parfois, et ça fait un bien fou.
Les sentiments sont profonds, bien décrits et à la fin de la lecture, on se sent heureux.

Comme dans les films d’Éric Rohmer… heu…enfin, presque 😉

Auparavant, j’ai aimé du même auteur :

« La fin, les moyens »
« Deux, pair et manque »

Et mon coup de coeur va à
« Chemins croisés » une belle histoire d’amitié qui me touche particulièrement, puisqu’elle se situe à mon époque, dans les années 60, je m’y retrouve.

Je vous les recommande tout particulièrement, une pause entre les secrets de famille, les polars noirs et les aventures historiques et/ou romanesques, plus piquantes 😉

Je vous livre juste un petit extrait qui justifiait le titre (bon sang comme c’est dommage de l’avoir changé !)

« N’agissons pas à la légère. Pour le moment je te suggère que nous profitions pleinement de ces quelques heures. Nous le voulons, je crois…Malgré tout.
– oui, Michel…Malgré tout, c’est bien le mot… »

J’ajoute pour finir que Claude sera présent le 20 octobre à Jouy en Josas. Venez à sa rencontre. »

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