Un texte du 13 août dernier :
Willy, dix ans plus tard
Nous étions de “la classe”,
Nés tous deux en 49.
Tu fêterais aujourd’hui tes soixante-douze printemps,
S’il y a dix ans tu n’étais parti,
Comme tu l’as alors choisi.
Ce même jour, il te restait à peine trois mois de vie.
L’existence, comme de droit, nous avait éloignés,
Chacun son lot, chacun sa destinée.
Il n’empêche qu’avec un brin de nostalgie
En cette date anniversaire, je pense à toi, Willy.
C’est le petit nom qu’on te donnait,
William étant un peu alambiqué.
L’après-guerre y avait peut-être présidé :
Cela on ne le sut jamais.
Pour nous tu étais Willy.
Pour moi tu demeures Willy.
Je repense à nos péripéties,
Ces onze cents kilomètres en auto-stop pour,
En 67, à dix-huit ans, nous mener loin de chez nous,
Loin de notre patrie;
Ces premières vacances autonomes,
Où un jour de dèche,
Assoiffé tu bus l’eau du Danube
Au beau milieu d’aventures moins lugubres.
La mémoire longtemps garde les traces de notre passage,
Aussi des actes pas si sages.
Tu vois, en moi tu vis,
Parti, tu es, tu restes mon ami, Willy !
Très émouvant hommage
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Merci beaucoup, chère Marie-Jo, de cet avis.
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Emouvant ,sincère et beau
Je reconnais une fois de plus ta sensibilité et les valeurs de ton amitié que tu donnes et redonnes même après tant d’ années…
Très bonne idée d’avoir joint la photo de Willy
merci
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Il paraît que la véritable amitié est éternelle. Merci, Claudine.
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