Tribulations, heurs et malheurs d’un candidat à l’édition :)

Je sais bien que quelquefois un manuscrit éblouit un éditeur et qu’alors l’auteur reçoit un coup de fil le jour même de la réception dudit texte.

C’est quand même assez rare.

Autrement le candidat à l’édition doit cultiver l’art de la patience.

Un exemple, que d’autres infirmeraient sans doute :

Je “côtoie” le monde de l’édition depuis 21 ans, ai essayé environ treize petits éditeurs, à défaut d’avoir convaincu les “grands”.

J’ai fait éditer à ce jour 12 livres et je suis, je pense, un peu, rien qu’un peu, averti des subtilités de ce monde, des maisons à contacter etc.

Mon dernier texte a été achevé fin janvier et j’ai alors commencé les prises de contact et les envois.

À cette mi-octobre, 9,5 mois plus tard, j’ai envoyé des mails avec présentation très sommaire demandant si intérêt à 62 maisons : 39 ont répondu négativement, les autres n’ont pas répondu à ce jour, certaines depuis des mois.

J’ai envoyé le manuscrit à 32 maisons (généralement autres) : 23 ont refusé le texte, soit par réponse par mail, soit par non-réponse dans leur délai habituel précisé généralement sur leur site ( parfois non).

J’ai eu trois propositions payantes, à divers niveaux, dont deux que je suis certain de refuser, et j’attends encore les réponses possibles de 9 maisons.

Moralité : candidats à l’édition, armez-vous de patience et pendant ce temps d’attente… écrivez !

Accéder à l’édition est un combat !

 

6 réflexions sur “Tribulations, heurs et malheurs d’un candidat à l’édition :)

  1. Je suis auteur, membre de la SGDL, je rencontre les mêmes obstacles que notre ami. Mais j’ai une solution simple et efficace pour tous ceux qui ont l’esprit d’initiative. En ces temps compliqués (fermeture des théâtres, des cinémas…) le temps est à la lecture. Vous pouvez me contacter à l’adresse ci-dessous.

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