Ce poème fait partie de mon recueil « Saisons poétiques en train », paru en déc. 2014 aux ed. Hugues facorat (ci-contre: livre 8). Je présenterai ce livre, entre autres, samedi 12 mars après-midi au salon de la dédicace de Melun (77) , Espace Saint-Jean.
Rappel: je dédicace le roman « Deux, Pair et manque » (ci-contre, livre.9), jeudi 17 mars de 11h à 14h au salon du livre de Paris, stand C 14, éd. Langlois Cécile.
Le Train
Immobile est ton corps
Au serpent qui se meut
Et, peut-être pour s’accorder au décor,
Ton esprit aussitôt s’agite aussi un peu.
C’est le temps retrouvé qui veut vaincre l’inaction,
Te fait coucher les mots, telle une apparition.
Lors un univers surgit
Où tout est féérie,
Tentative de beauté :
Un monde s’ouvre, à tes pieds.
Tu n’as plus qu’à saisir les bribes volatiles,
Ordonner – oh, à peine – ce qui fait tes pensées,
Qui vient guider ta main, décliner je-tu-il
Pour te donner destin, voire une destinée
Car tu dois bien l’admettre, enfin le reconnaître,
Vieux fol amoureux des lettres,
Que tu ailles à Paris, à Nantes ,ou même plus loin,
Tu resteras d’abord un poète de train !
« un poète de train »… Mais, C’était peut-être « un train de poètes » et elle l’aMuse ?
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Leur beauté mystérieuse m’inspire encore parfois, me menant aux confins du rêve éveillé. 😉
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