Achigan – de Jean Carrière (CR de lecture)

Jean_Carriere

 

(image  wikipédia)

« Jean Carrière (né le 6 août 1928 à Nîmes, décédé dans la nuit du 7 au 8 mai 2005 à Domessargues près de Nîmes) est un écrivain français.

D’origine cap-corsine par sa mère, Andrée Paoli, Jean Carrière fut secrétaire particulier de Jean Giono (sur qui il écrira un essai) à Manosque, critique musical à Paris, chroniqueur littéraire à l’ORTF, il entame sa carrière d’écrivain avec son roman Retour à Uzès en 1967 (prix de l’Académie française). Il a publié une vingtaine d’ouvrages, principalement des romans.

Lauréat du Prix Goncourt en 1972 pour L’Épervier de Maheux, publié par l’éditeur Jean-Jacques Pauvert, le succès (2 millions d’exemplaires, traduction en 14 langues), la mort brutale de son père écrasé par un chauffard et un divorce, le plongeront dans une profonde dépression … » source Wikipédia.

Achigan, paru en 1995

Résumé (sur decitre.fr) : « Un matin de décembre 1992, on découvre près du perron d’un hôpital psychiatrique niché au coeur des montagnes cévenoles, un homme inconscient, ficelé dans une de ces couvertures argentées utilisées par le Samu.
Qui est-il, d’où vient-il, comment est-il arrivé là ? Cet inconnu qui, pour tout bagage, n’a qu’un mot mystérieux tatoué près du coeur  » Achigan « . Les gendarmes, le docteur Monod et Juliette Drouot, une jeune infirmière, s’efforcent de résoudre cette énigme. Leur tâche s’avère d’autant plus difficile qu’ils ne disposent d’aucun indice et découvrent rapidement qu’Achigan – c’est désormais son nom – est frappé d’amnésie et enfermé dans son mutisme…
Histoire d’un mystère, ce roman puissant et sensible est aussi celui d’une quête universelle : la découverte de soi.

Mon impression : un beau livre qui plonge au coeur de l’essentiel : que reste-t-il de l’homme quand il est privé de son histoire, qu’il ne peut plus communiquer que par bribes écrites ? Quelles valeurs développe-t-il alors ? Comment ses semblables privilégiés se mesurent-il à l’aune de cette humanité apparemment tronquée ? Comment le passé finit-il par rejoindre notre homme alors que ce n’est pas sa préoccupation première.

Comme vous voyez, j’ai beaucoup aimé cette problématique narrée non pas avec la sécheresse de l’essai mais par la vie touffue du roman et servie par une belle écriture, simple et efficace.

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